48 heures dans la ville

Une nouvelle semaine de bouclée, un autre weekend à la vitesse d’un cheval au galop dans un Bangalore qui hoquète des coupures de courants, tonne des éclairs et bruisse d’une pluie intermittente et toujours violente. Les températures jouent au yoyo et, comme des roseaux (pensants ?), les bangaloris ploient mais ne rompent pas. Les flaques qui se résorbaient, s’installent dans la durée, pour la joie des quadrupèdes en tout genres, et au désespoir des deux et trois roues, perméables au jets d’eau projetés par les bus et quatre quatre. Vendredi soir, petit tour au Couch, un bar très années 50 sur MG road: gros canapés, moquettes à longs poils, et rideaux de pièces métalliques. Prouvé aurait bien installé quelques unes de ces tables mais aurait certainement peu apprécié le niveau sonore de la musique empêchant toute conversations… conversations cela dit inutiles tant le match de cricket qui se déroulait sur l’écran plat était prodigieux, avec des 6 et des 4 à tout va, et des wickets explosant au ralenti… un bonheur, vraiment. Samedi, boulot boulot avec les jeunes tigres sur la version on-line de la stratégie de recrutement à mettre en place pour l’agence dans laquelle je travaille. Ces réunions sont passionnantes; nous venons tous d’horizons différents (pas seulement géographique, mais aussi concernant nos postes). C’est ce qui fait, je crois, l’intérêt de la vie en agence: comment faire travailler des créatifs, des spécialistes internet, des chercheurs de mots (ceux que l’on appelle  “rédacteurs “). Le maitre mot de l’agence est le 360°. Une belle image qui, lorsqu’elle marche apporte de beaux résultats. Samedi soir, pour se remettre, j’ai rejoint les zamis suédois au Fuga, une des boites dites “select” de Bangalore. Dans une ambiance new-yorkaise une bonne musique et en compagnie de barmans coopératifs devant notre entreprise de formation au “flat liner”, la soirée fut plutôt bonne ! Et Dimanche, dimanche, après un ravitaillement nécessaire en mangues (dont des Mallika dont j’ai parlé ici et une nouvelle sorte, des Badami, petites acides piquantes, sublimes), et un petit tour au National Market, je me suis écroulé sur le canapé, pour quelques heures de cinéma… Bon courage pour la semaine, on se parle demain !
Bangalore ou le mouvement permanent de la ville
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