Et qui est le patron ?

Hier, comme tous les jours depuis la semaine dernière, il a fait un temps somptueux le matin, avec un soleil que l’on aimerait moins fort (ça va les parisiens ?), et il a flotté dru le soir. Pas un crachin normand, pas la pluie brumisante que vous affrontez le matin en allant au bureau, non, la douche tiède et continue. Et puis l’eau s’arrête net, laissant derrière elle des mares d’eau boueuse à travers lesquelles on passe en scooter avec les pieds relevés jusqu’à la selle (un spectacle digne du cirque Gruss). Ce temps merveilleux a la particularité d’allonger sensiblement le temps de trajet, passant de 10 minutes par temps sec à 1h45 le soir. Et hier, après six mois ici, j’ai enfin senti THE moment. Coincé derrière un camion, je patientais depuis un quart d’heure montre en main que le policier veuille bien nous laisser passer. Tous les moteurs étaient éteints et là…. Là mes amis, chers lecteurs, j’ai senti cette respiration collective, avant l’allumage des moteurs et le régurgitage de l’énorme fumée qui suit. Ca a duré une seconde, peut être deux, mais j’ai su, j’ai senti qu’on allait démarrer. J’ai enfin capté le battement du cœur de la ville. Sinon, après, j’ai faillit avoir un deuxième THE moment, quand j’ai mis un coup de tatane dans une camionnette qui klaxonnait un peu trop derrière moi et qui m’a doublé un tantinet près. Les deux indiens dedans n’ont pas eu l’air d’apprécier. Ils ont arrêté leur tas de ferraille, et j’en ai profité pour prendre la première rue à gauche, à moitié amusé, et je dois avouer, à moitié soulagé aussi… Ceci étant, dites donc, la journée commence pas si mal que ça. Me suis fait ratiboisé les cheveux et laissé poussé la barbe, et ce matin, déjà trois indiennes au bureau qui m’ont dit que j’étais “very good looking“…. Prochaine étape Bollywood ?
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