Un cri dans la nuit
Lorsque le Soleil disparaît du ciel indien, à peu près à 18h30 tous les jours que le ou les bon(s) dieu(x) fait (ou font), l’air s’emplit de cris, plaintes, et bruits annonçant que les animaux deviennent pour quelques heures les maîtres de la ville.
Les mélodies croasseuses des corneilles et autres corbeaux laissent place aux sifflements courts des buses, qui eux même s’effacent devant les cris brefs et plaintifs des écureuils.
Les chiens ferment la marche pour le principe, et Bangalore, du moins dans mon quartier, s’endort.
Normalement, cela se passe ainsi, mais qu’ai-je vécu de normal jusqu’ici ?
Hier soir, le cycle musical touchait à sa fin
J’étais à ma table, éclairé par une seule lumière rescapée des coupures de courant, lorsque j’entendis un son plaintif, entre celui d’un expatrié qui goûte pour la première fois le masala, et celui des marchands de papier qui passent le matin en bas de chez moi.