Entre Jazz et prohibition

Lundi matin… Réveil matin BFM sous le ciel gris. Bruits de voitures au loin et odeur de café en provenance des voisins… A Paris dans un demi sommeil, et 10 000 km plus loin lorsque les pieds touchent le sol.
On est bien à Bangalore.Et il faut se lever.

Le weekend fut chargé en soirées; vendredi soir un verre au Park hotel, au bord d’une piscine éclairée par des lumières bleues, on se serait cru dans une ile. Un vrai bonheur.
Samedi soir au Leela, soirée “ballet & modern jazz dance” qui n’avait de ballet & de Jazz que le nom, tant la mise en scène, à la croisée d’un Jean Paul Goude année 80 et d’un revival d’un “fame” très amateur, était décalée.
Mais l’open bar déridait une audience expatriée de plus en plus tolérante la soirée avançant.
Nous terminons la soirée au Fuga, boite de nuit au combien trendy, pour une soirée hors la loi, puisque danser est passible d’une visite de la maréchaussée.
Le dispositif ingénieux nous a permis de danser sur un étage peu éclairé surplombant la piste de danse officielle, fermée et plongée dans la plus complete obscurité.
Seul, le DJ, dans un coin, changeait ses disques à la lueur d’une toute petite lampe.. Une nouvelle version indienne des bars clandestins américains pendant la prohibition… mais où était donc Al Capone ?
Et dimanche, sympatique brunch à l’Olive Beach…

Les batteries sont pleines, la semaine peut commencer !

48 heures dans la ville
Bangalore ou le mouvement permanent de la ville

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