A la faveur de l’automne

Retour à Bangalore, il fait frais (23°C) et gris.
Retrouvé ce matin les embouteillages, la pollution et les klaxons fous.

Comment va la France ?

J’imagine que sous une température bien fraiche, l’automne a bien commencé et c’est une des choses qui me manque le plus ici.

Marcher dans la forêt de Brotonne ou de Mortefontaine, sentir l’odeur magique des feuilles en décomposition. Puis rentrer doucement à la maison en bavardant.
Humer l’odeur du feu qui s’appose à celle du chocolat chaud qui réchauffera bientot les mains engourdies et mouillées par le crachin normand ou picard.
Et puis le soir, autour d’un bon pot au feu et d’une bonne bouteille, vous entrerez dans une joute politique, vous vous insurgerez contre les cheminots qui font grève, plaisanterez sur Nicolas S. et son ex première dame de France, et terminerez peut-être par un petit Uno en finissant le Haut Médoc qui aura une couleur cuivrée et ronde.
Et puis vous vous roulerez dans vos lits pestant contre le froid qui s’insinue mais qui fait vite place à un petit coin de chaleur pourvu qu’on ne bouge pas trop.

Et puis ça sera le lundi. Avec l’heure d’hiver, vous vous lèverez dans la nuit fraiche, et observerez comme les gens paraissent plus endormis dans la rue, entrainés par une mécanique de militaire fatigué.
Un petit café au comptoir avec un bon croissant au beurre presque sorti des fourneaux, un rapide coup d’œil sur l’horoscope du Parisien, et direction le bureau..

C’est une période ou on s’emmitouflera en regardant la Seine couler sous un ciel brumeux.

Une France qui manque bien ici… même si les plages de Goa (voir les articles précédents) font, il est vrai, merveille…

Sous le soleil…
Vi-aïe-pi

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