Après la merveilleuse Fatehpur-Sikrî, il est temps de rendre visite au saint des saints d’Agra, le Taj Mahal.
La pluie de la mousson du nord empli l’air de petites gouttelettes et c’est sur une carriole tirée par un pauvre cheval osseux que nous nous approchons de la porte de l’Est du Taj.
C’est l’entrée la moins fréquentée, et bien nous en a pris, car même sous une pluie devenue battante, une foule impressionnante visite l’endroit.
Pas un japonais à l’horizon, que des indiens. Il est d’ailleurs impressionnant de voir l’engouement des nationaux pour leur propre histoire. Le système indien veut que d’ailleurs que les étrangers payent plus que les locaux pour visiter les monuments.
750 roupies plus tard, et nous rentrons dans une première cour, cerclée de murs rouges et dont le sol d’herbe recouverte d’eau fait pensée à une Venise un peu irréelle.
Et puis l’on passe une nouvelle porte, grandiose, mêlant la pierre rouge, le marbre blanc et les pierres semi précieuse, et le Taj apparait.
Pour mémo, le Taj Mahal fut construit au milieu du XVIIe siècle par l’empereur Shah Jahan pour sa femme Arjumand Bânu Begam, aussi connue sous le nom de Mumtaz Mahal, qui signifie en persan « la lumière du palais ».
Il est construit en marbre blanc, incrusté de pierres semi précieuses, qui parait-il, donnent des couleurs incroyables au bâtiment selon la position du soleil… Étant donné la quantité d’eau qui tombait, il ne nous a pas été donné de vérifier…
Visite traditionnelle, en passant devant le banc de la princesse Diana (non, L., je ne me suis pas assis dessus), puis autour du mausolée, en admirant les fines tours qui penchent de 2° vers l’extérieur afin qu’en cas de tremblement de Terre, elles n’endommagent pas le Taj.
Si vous allez là bas, n’oubliez pas de faire un tour dans la mosquée à gauche, les murs recèlent de bas reliefs absolument sublimes.
Et puis on repart en se retournant une dernière fois, ce qui, traditionnellement, indique que l’on reviendra un jour ici…